mardi 8 juillet 2025

 L’archéologue Abderrahmane Khelifa, estime qu’  «il faut décoloniser notre histoire».

Il a déjà écrit de nombreux ouvrages sur des villes notamment Bejaia, Tlemcen, la Kalaa des Béni Hammad et a fouillé dans le passé de la Casbah d’Alger et de Honaine.

Dans cet entretien, Abderahmane Khelifa nous parle de sa passion pour l’archéologie qui est une sorte de phare pour l’historien. Il évoque aussi l’enracinement du peuple algérien et la profondeur de son histoire. Sans se départir de  sens de la pédagogie qu’il a cultivé durant sa carrière universitaire.

 

Entretien réalisé par Samira Belabed

 

Quelle est la relation entre l’anthropologie, l’archéologie et l’histoire ?

L’archéologie est une discipline qui ne ment pas. Elle repose sur des preuves matérielles, objectives. Elle ne s’appuie pas sur des récits idéologiques ou sur des suppositions. Ainsi, lorsque nous avons découvert le site d’Aïn Boucherit,  beaucoup ont été surpris. Cela prouve que l’Algérie était anciennement peuplée et bat en brèche les discours coloniaux qui ont longtemps nié notre passé et selon lesquels, l’Algérie n’avait ni histoire ni monuments. Pourtant, si l’on observe tout notre territoire, du Sahara à la Méditerranée, on trouve des monuments historiques d’une immense importance. Cela montre que nous sommes un vieux peuple, dans un vieux pays enraciné dans la civilisation.

Avez-vous un exemple de cette profondeur historique ?

Bien sûr. Imedghassen, c’est le premier grand monument historique (hors préhistoire), qui date du IVe siècle avant J.-C. Il témoigne déjà de l’existence d’un royaume berbère, d’un État organisé. Il y avait déjà une administration, une monnaie, une structure sociale et politique solide. Ce sont des preuves concrètes, visibles, pas des hypothèses. L’architecture du monument est unique, si vous tentez de glisser une feuille de papier entre deux pierres, vous n’y parviendrez pas. Cela montre la maîtrise technique du tailleur de pierre et le génie architectural de cette civilisation. Pour cela, il faut cesser d’utiliser le mot «barbare» pour parler de nous. Nous avions nos royaumes, nos structures sociales, économiques, notre culture. À l’époque de Massinissa et Syphax, on avait déjà notre monnaie. Personne ne peut réfuter ces preuves.

Vous insistez souvent sur la nécessité de vulgariser l’archéologie. Pourquoi ?

Vulgariser l’archéologie est une responsabilité collective. L’État, l’Université, l’École, les médias : tous ont un rôle à jouer. C’est grâce à l’archéologie que notre pays a été reconnu à l’international, notamment avec la découverte d’Aïn Boucherit. Pour la première fois, un ministre de la Culture a reçu des archéologues pour les féliciter. Et pourtant, ils n’ont pas creusé un kilomètre carré, juste quelques centaines de mètres. C’est dire l’importance de ce que nous avons sous nos pieds. Si nous voulons vraiment connaître notre histoire, il faut investir dans l’archéologie. Plus on va dans l’histoire, plus on se rend compte que le Nord-Africain avait des dispositions à se gouverner par lui-même. Ecrire l’histoire n’est pas dire n’importe quoi.

Les pseudo- historiens, il faut les confronter avec des preuves et des faits. Malheureusement, l’archéologie n’est pas valorisée dans notre système éducatif. On y envoie souvent les élèves les plus faibles. On accepte parfois des étudiants qui ont moins de 10 au bac. À l’inverse, en médecine, il faut 17 ou 18 pour être accepté, d’où l’urgence de valoriser la discipline Avant, seuls les meilleurs allaient en philosophie ou en histoire. Aujourd’hui, on choisit ces disciplines par défaut. Ce n’est pas normal. Et cela se reflète dans la production scientifique : nos archéologues ne sont pas formés à écrire. Résultat, ils découvrent, mais ne transmettent pas. Il faut former à la rédaction scientifique dès l’université. Sinon, notre patrimoine restera muet.

Quel est l’état actuel du patrimoine archéologique en Algérie ?

Il est en danger. L’État est conscient, mais il faut renforcer sa capacité à protéger nos sites. Quand un monument est détruit, c’est comme si l’on déchirait notre carte d’identité. Et si l’on continue à la déchirer, il ne reste plus rien. Il y a aussi les fouilles sauvages. Récemment, à Oum El Bouaghi, une association m’a alerté sur des pilleurs qui fouillent illégalement pour vendre les objets à l’étranger. Heureusement, la gendarmerie a pu intervenir, mais c’est un phénomène grave. Nous avons déjà perdu des pièces précieuses. Par exemple, une tête de Gorgone en marbre de 400 kg, qui était à Annaba, a été volée et retrouvée dans la maison de la fille du président tunisien  Ben Ali après sa chute. L’implication des citoyens et la société civile est capitale pour protéger nos biens patrimoniaux.

Vous avez beaucoup travaillé sur la région de Honaine, à Tlemcen. Que nous apprend-elle ?

Tlemcen est un miroir de notre histoire. Abdelmoumen Ibn Ali, un personnage central de l’histoire du Maghreb, parlait et   commandait ses troupes en tamazight. Cela montre que le substrat amazigh est toujours présent à travers les différentes civilisations qui se sont succédé. C’est comme les fondations d’une maison : sans elles, tout s’écroule et c’est pareil pour l’histoire. À Tlemcen, aux XIIe et XIIIe siècles, il y avait déjà des réseaux d’égouts. Aujourd’hui, en 2025, certaines villes n’en disposent pas ! Cela montre que notre civilisation était avancée. Grâce à l’archéologie, on redécouvre cette grandeur, et cela nous donne des armes pour affirmer notre histoire, face à ceux qui la nient.

Vous plaidez pour «décoloniser l’histoire». Que cela signifie-t-il?

Décoloniser l’histoire est sortir du récit imposé par l’extérieur. C’est écrire notre histoire nous-mêmes, sur la base de preuves scientifiques. Il y a aujourd’hui des gens qui s’autoproclament professeurs, qui disent n’importe quoi. Il faut les confronter, preuves à l’appui. L’archéologie est notre meilleure alliée. C’est ce que j’essaie de faire dans mes écrits, dans mes conférences, dans ma carrière. L’histoire ne doit pas être une fiction, mais la mémoire authentique d’un peuple et le nôtre, a une histoire millénaire. Il est temps de la connaître, de la défendre et de la transmettre.

S.B.

 


mardi 8 avril 2025

 Débutons nos pérégrinations algéroises par un livre qui semble subsumer tous les autres ou du moins une partie de ceux que nous avons choisis car il nous propose de remonter le cours de l’histoire, des origines jusqu’à l’époque moderne, au début de la période coloniale. Alger des Bani Mazghanna vient à notre rencontre et se livre dans le beau livre que lui consacre notre collègue historien et archéologue, Abderrahmane Khelifa1 qui nous présente un exposé exhaustif de l’histoire de la ville de la préhistoire à la période coloniale. Bien documenté, accessible aux non spécialistes, agrémenté d’une belle iconographie, l’ouvrage imprimé sur un papier luxueux de couleur beige façon vieux livre, nous narre l’histoire des monuments de la ville comme autant de traces, d’empreintes des différents peuples qui l’ont habité et ont bâti ces vestiges qui nous renseignent sur leurs mœurs et leurs coutumes. Des bouleversements, Alger en a connu mais A. Khelifa va surtout insister sur la période qui a vu la splendeur de la ville au zénith de sa gloire, la période de la Régence d’Alger plus communément connue comme la période ottomane, notre ville et son arrière-pays constituant la partie la plus occidentale de l’Empire ottoman. C’est au cours de cette période qu’ont été édifiés les plus beaux édifices. L’auteur nous en donne une liste relativement complète et c’est alors que nous submerge soudainement un souffle de nostalgie devant le nombre de ceux qui ont disparu, détruits par la violence de la conquête coloniale et sa volonté d’imprimer, elle aussi, sa marque sur les décombres de celle qui fut Alger Almahroussa, Alger la bien gardée ! Certes, certains de ces édifices vont être, dans un élan réparateur de la puissance coloniale mais aussi, des autorités algériennes après l’indépendance classés au patrimoine national ! A. Khelifa nous les répertorie non sans s’inquiéter sur les procédés et les processus utilisés pour les restaurer et les sauvegarder ! Car, si le Bastion 23 ou Palais des Raïs a pu retrouver ses splendeurs d’antan et que la villa Abdellatif connaît des travaux prometteurs d’une résurrection réussie, qu’en est-il de la villa Mahieddine, récemment sauvée du naufrage et de la prédation et des palais de la Casbah ? Une récente visite dans ce quartier emblématique d’Alger, nous a fait mesurer les dangers et les dégâts que pouvait résulter d’une restauration rapide, mal conduite et mal pensée ! Coller des céramiques dont les couleurs modernes jurent avec celles anciennes met à mal la cohérence et l’authenticité de tout l’édifice. La restauration doit se faire en respectant autant que faire se peut les manières de faire anciennes et il existe des artistes et des artisans qui s’efforcent de les retrouver, pourquoi ne pas les avoir associés alors, à l’entreprise ? Nous l’aurons compris, cet ouvrage est à la fois une ode et un hommage à la ville mais aussi, un appel à la nécessité de sauvegarder ses beaux atours et plus particulièrement, son cœur palpitant qui n’en finit pas de pleurer les outrages du temps, de la nature et des hommes, la Casbah.

vendredi 24 janvier 2025

 Le couscous est un repère identitaire, insiste Yasmina Sellam. Il relève du patrimoine culinaire de l’Algérie.

Elle l’a dit et répété plusieurs fois, lors de la rencontre qu’elle a animée, dans l’après-midi de samedi dernier, à la librairie Chaib Dzair de l’ANEP. Mme Yasmina Sellam roule et cuisine elle-même son couscous qu’elle sert aussi. Elle en parle avec beaucoup de passion et de détails savoureux.

«Le Couscous racines et couleurs d ‘Algérie»

Lors de la présentation de son beau livre «Le Couscous racines et couleurs d ‘Algérie» (120 pages 3.000 DA édition  ANEP), elle a rappelé qu’en entamant ses recherches pour son livre préfacé par Abderrahmane Khelifa, d’aucuns ont voulu la décourager car, disaient-ils, «nous n’avons pas de gastronomie mais une cuisine ménagère».

Parlant du plat qu’on retrouve à travers tout le pays et qui est servi dans toutes les occasions, elle a fait savoir qu’il remonte au  Néolithique car l ‘Algérie produisait déjà du blé, de l’orge et des pois chiche. «Pas de tomate par contre qui est venue plus tard. Notre couscous était blanc», dit-elle. «Du temps de Massinissa parce que la Numidie produisait du blé et de l’orge en grandes quantités, se nourrir de couscous était un geste familier», ajoute-t-elle

L’important est dans les techniques de fabrication du couscous

Ibn Khaldoun disait que «les Berbères se nourrissaient de couscous et revêtaient le burnous» et Bourguiba aurait un jour proclamé que «le Maghreb s’arrête là où s’arrête le couscous». Il est difficile hormis les langues et la religion de trouver un repère identitaire aussi fort.

Selon elle,  il est si lié à l’identité que des déportés algériens en Nouvelle Calédonie avaient tenu à emporter avec eux une poignée de couscous et des noyaux de datte. Sellam a soutenu que le couscous, qui se décline sous différentes formes, on le trouve partout en Algérie et au Maghreb mais ce qui est important c’est le savoir-faire, les techniques de fabrication.

Exportation du couscous algérien en 1845

Elle s’est attardée sur la 1e usine de production de couscous, ouverte vers 1845 à Blida par Ricci. Des femmes, selon le témoignage d’un travailleur, mort l’an dernier, roulaient de 7 h à 14 heures 100 kg. C’est à cette époque que le couscous commence à être exporté et que Ricci et Ferrero vont utiliser des rouleuses mécaniques.

Pour Sellam,  le couscous, contrairement à ce que veulent faire croire les Marocains et d’autres, est algérien. Il s’agit d’un patrimoine que d’autres cherchent à accaparer et que l’Algérie devrait mieux défendre. En véritable cordon bleu, elle a évoqué les vérités de différentes régions, les sauces et les ingrédients. «Nos couscous ont différentes couleurs rose à Mila, vert à Timimoun et à Beni Abbès on le prépare avec des figues qui n’ ont pas encore mûri», a-t-elle fait savoir. Elle a évoqué le classement par l’UNESCO qui, selon elle, se réfère aux savoir-faire.

Enfin, elle a plaidé pour l’adaptation du couscous tout en gardant sa base, pour lui «permettre de voyager dans le monde, de devenir le symbole de notre identité en variant tout simplement les recettes». Pourquoi ne pas songer, dira un intervenant, lors du débat, à ouvrir un musée du couscous. «Un festival aussi» fait remarquer Mme Sellam pour qui défendre son pays c’est aussi savoir présenter son patrimoine en donnant de lui une image vraie et attrayante .

mercredi 18 septembre 2024

 HAL Id: halshs-04473391 https://shs.hal.science/halshs-04473391 Submitted on 21 Apr 2024 HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific research documents, whether they are published or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers. L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés. Distributed under a Creative Commons Attribution - NonCommercial - ShareAlike 4.0 International License Abderrahmane KHELIFA, Fouilles de Honaïne. Contribution à l’étude des villes du Maghreb central Agnès Charpentier To cite this version: Agnès Charpentier. Abderrahmane KHELIFA, Fouilles de Honaïne. Contribution à l’étude des villes du Maghreb central. Bulletin critique des annales islamologiques, 2024, 38, pp.160-161. ffhalshs04473391ff Bulletin critique des Annales islamologiques 38 | 2024 Varia Abderrahmane KHELIFA, Fouilles de Honaïne. Contribution à l’étude des villes du Maghreb central Agnès Charpentier Édition électronique URL : https://journals.openedition.org/bcai/7167 DOI : 10.4000/bcai.7167 ISSN : 2731-2046 Éditeur IFAO - Institut français d’archéologie orientale Référence électronique Agnès Charpentier, « Abderrahmane KHELIFA, Fouilles de Honaïne. Contribution à l’étude des villes du Maghreb central », Bulletin critique des Annales islamologiques [En ligne], 38 | 2024, mis en ligne le 14 avril 2024, consulté le 21 avril 2024. URL : http://journals.openedition.org/bcai/7167  ; DOI : https:// doi.org/10.4000/bcai.7167 Le texte seul est utilisable sous licence CC BY-NC-SA 4.0. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire. BCAI 38 160 V. ARTS ET ARCH…OLOGIE Abderrahmane Khelifa Fouilles de HonaÔne. Contribution ‡ líÈtude des villes du Maghreb central Alger, Centre national de la recherche en archÈologie (supplÈment au Bulletin díarchÈologie algÈrienne, 9) 2022, 2 vol. (1 texte, 306 p. ; 2 illustrations, 338 p.) ISSN : 1111-8202 Mots-clés : AlgÈrie, Moyen ¬ge, urbanisme, archÈologie, histoire, cÈramique, architecture, architecture domestique, fortification Keywords: Algeria, Middle Ages, Urbanism, Archaeology, History, Ceramics, Architecture, Domestic Architecture, Fortification Le Centre national de la recherche en archÈologie [CNRA] díAlger nous offre, avec ces deux volumes, la publication de la thËse que M. Abderrahame Khelifa, alors membre des Services des AntiquitÈ algÈriennes, a soutenue en 1993 ‡ Aix en Provence sous la direction de M. Jean-Claude Garcin. La prÈsentation des fouilles de Hunayn (HonaÔne), quíil a dirigÈes durant huit ans dans les annÈes quatre-vingt, constitue une partie importante et novatrice de cet ouvrage. Un rÈsumÈ en arabe est disponible aprËs la partie en franÁais. M. A. Khelifa níoublie pas le cadre gÈographique et historique dans lequel síest dÈveloppÈe cette petite ville portuaire des rivages nord-ouest de líAlgÈrie actuelle. Les huit premiers chapitres (p. 53-178) reviennent longuement et de faÁon trËs prÈcise sur líhistoire de Hunayn de la prÈhistoire ‡ la ´ principautÈ ziyyanide ª des xiii-xvie siËcles et sur sa place dans le commerce mÈditerranÈen. Des cartes, plans et photos illustrent de maniËre trËs lisible et trËs didactique ces diffÈrentes pÈriodes. M. A. Khelifa relie ‡ chaque fois líhistoire de Hunayn ‡ celle de la rÈgion dans laquelle elle síinsËre : le massif montagneux des Traras difficile díaccËs mais quíil faut traverser pour relier líarriËre-pays ñ Nedroma ou Tlemcen ñ ‡ la mer. Les deux premiers chapitres (Aspects physique et gÈographique, p. 17-52 ; La PrÈhistoire et líAntiquitÈ, p. 53-74) dressent le cadre gÈographique et social de cette rÈgion jusquí‡ la conquÍte arabo-musulmane. LíÈtude du paysage, des ressources naturelles, du climat et des premiËres populations est ainsi menÈe ‡ la lumiËre de la gÈographie, de líarchÈologie et des sources antiques ou mÈdiÈvales. Pour les pÈriodes historiques, líauteur síappuie sur les sources mÈdiÈvales et analyse le rÙle de la rÈgion des Traras, des populations et des villes qui síy trouvent pour les diffÈrents moments que sont le x e siËcle et les luttes entre Umayyades et Fatimides, le moment des empires berbËres ou celui de la dynastie abdelwadide. Ainsi les liens entre Hunayn et Nedroma ou Tlemcen sont-ils bien analysÈs. Le rÙle portuaire et donc commercial de la ville de Hunayn níest, bien s˚r, pas nÈgligÈ. Les routes commerciales, les rÈseaux de communications sont analysÈs et, parfois, cartographiÈs ‡ chacun des chapitres. Une description des liaisons avec líintÈrieur est mÍme particuliËrement dÈtaillÈe p. 49. Toutes ces mentions montrent líimportance du port de Hunayn dans le commerce mÈditerranÈen et, surtout, pour Tlemcen, ce que corrobore les archives des maisons de commerces italienne et aragonaise dËs longtemps ÈtudiÈes. Pour la pÈriode almohade (p. 124-135), particuliËrement importante pour la ville de Hunayn ñ ʿAbd al-Muʾmīn, fondateur du mouvement, est nÈ ‡ proximitÈ de Hunayn ñ líauteur dÈcrit en dÈtail le rÙle majeur quíeut, pour la ville, ses liens avec ‡ la tribu du fondateur, les Kumiya, en ´ la propulsant sur le devant de la scËne maghrÈbine alors que rien ne la prÈdisposait ‡ jouer un rÙle aussi important ª (p. 134). Le chapitre suivant, HonaÔne dans la principautÈ zayyanide (p. 137-159), síattache ‡ analyser le devenir de la ville aprËs le moment almohade. Les relations intellectuelles, politiques et commerciales entre al-Andalus et Tlemcen, la capitale du nouvel Èmirat dont dÈpendait Hunayn, sont dÈcrites avec minutie. L‡ encore, líÈtude des populations et des ressources naturelles níest pas nÈgligÈe et líauteur souligne líinstallation de nouvelles populations sur le littoral modifiant ainsi le peuplement ancien. M. A. Khelifa síintÈresse aussi ‡ la place de Hunayn dans le rÈseau commercial abdelwadide. En effet, la ville Ètait líun des principaux ports de commerce de Tlemcen et líauteur rappelle, entre autres, quíA. Malfante dÈbarqua ‡ Tlemcen pour se rendre au Touat (1) , illustrant ainsi la place de la ville dans le grand commerce. Líouvrage se termine par un chapitre intitulÈ La fin de HonaÔne (p. 257-264) qui montre comment la ville, au xvie siËcle, perd son importance commerciale et devient un lieu de refuge pour les corsaires. La (1) La lettre o˘ Antonio Malfante relate son expÈdition vers le Touat a ÈtÈ rÈcemment ÈditÈe par Ingrid Houssaye Michienzi FranÁois-Xavier Fauvelle, BenoÓt GrÈvin, Malfante líAfricain. Relire la ´ Lettre du Touat ª (1447), Turnhout, Brepols, Global perspectives on medieval and early modern historiography, vol.2, 2023. https://www.brepols.net/products/IS-9782503602660-1 BCAI 38 161 V. ARTS ET ARCH…OLOGIE prise par les Espagnols en 1531, son abandon et sa destruction en 1535 sonnent le glas de cette ville portuaire si florissante au Moyen ¬ge. Líhistoire de la rÈgion ´ sera personnalisÈe par líÈlÈment tribal : la rÈgion des Traras ª (p. 264). Une bibliographie (p. 275-290) et des annexes portant sur le commerce (p. 291-295) et les correspondances espagnoles concernant la ville (p. 297-301) clÙturent ce volume de texte. Si la partie spÈcifiquement historique est importante et díun grand intÈrÍt, elle ne constitue pas tout ‡ fait une nouveautÈ puisquíelle a fait líobjet, en 2008, díune publication spÈcifique (2) ; les renvois aux sources níÈtaient, cependant, pas signalÈs, ce qui valorise cette Èdition. Líapport majeur de cette publication est sans conteste la partie sur La ville et ses monuments : les donnÈes architecturales (p. 179-256), celle sur Les fouilles archÈologiques (p. 209-247) ñ ces deux chapitres sont moins dÈtaillÈs dans la publication de 2008 ñ et surtout le volume 2 díillustrations, ce qui permet de suivre, presque pas ‡ pas, les fouilles dirigÈes par M. A. Khelifa. Chacun des monuments est localisÈ dans la ville et analysÈ archÈologiquement. Le renvoi aux plans et aux figures disponibles dans le volume 2 níest pas toujours trËs clair et le lecteur doit síemployer ‡ retrouver les illustrations correspondantes ; certains plans disposÈs recto-verso, rendent impossible une bonne lecture et une analyse du document. Il faut, aussi, regretter líabsence díun plan global permettant de localiser les espaces fouillÈs et les zones mentionnÈes pour la qaṣaba, par exemple. Líauteur prÈsente ensuite les rÈsultats des sondages et fouilles rÈalisÈes sur un quartier de maisons ‡ proximitÈ du rempart nord. On peut ainsi suivre carrÈ par carrÈ et couche par couche líavancÈe des fouilles et la nature des structures mises au jour. Cette prÈsentation est prÈcieuse pour tout chercheur voulant comprendre les architectures et trouver des comparaisons pour díautres sites. Les maisons sont dÈcrites et leurs plans analysÈs. Il en va de mÍme pour les ruelles puis les matÈriaux de construction, et le mobilier archÈologique mis au jour (cÈramique, monnaie et objets). Si le lien avec les illustrations du volume 2 ne va pas toujours de soi, la publication, dans ce dernier volume, des planches de cÈramiques dÈcrites briËvement dans le volume 1 (p. 232-235) est díun intÈrÍt majeur pour líÈtude de la cÈramique mÈdiÈvale au Maghreb central et constitue une base pour une Ètude plus complËte de la cÈramique de cette zone au Moyen ¬ge. (2) A. Khelifa, HonaÔne : Ancien port du royaume de Tlemcen, Alger, Dalimen, 2008. Líauteur conclut cette partie en signalant que de nombreuses zones díombre existent encore quant ‡ líorganisation de la ville, ses structures commerciales (funduq, douane, entrepÙtsÖ), navales (accastillage, chantier de construction navaleÖ) et quant ‡ líemplacement des quartiers de minoritaires (juifs). Il appelle de ses vúux des ´ sondages sur líensemble de la ville ª qui, malheureusement, aujourdíhui sont impossibles ‡ rÈaliser ‡ cause de líurbanisation croissante de la ville. Cíest pour cette raison que ce livre, mÍme síil nous donne ‡ lire une thËse soutenue il y prËs de trente ans, est un ouvrage indispensable pour tout chercheur, historien ou archÈologue, síintÈressant ‡ la rÈgion de Tlemcen et aux Traras dans líhistoire. Sa consultation est Ègalement indispensable pour toute Ètude portant sur líarchitecture domestique ou la vie matÈrielle entre le xiiie et le xve siËcle au Maghreb. On ne peut que remercier le Bulletin díarchÈologie algÈrienne díavoir bien voulu publier ces deux volumes. AgnËs Charpentier CNRS-UMR 8167 Orient & MÈditerranÈe

mercredi 15 mai 2024

 

Après leurs réception en grande pompe par le ministre du tourisme M Mokhtar Didouche, la délégation de la communauté algérienne à l’étranger conduite par des députés du parti HMS, à  savoir M Khedim Toufik à clôturé sa tournée dans plusieurs villes du pays, à commencer par Setif, Cherchel, et la Casbah d’Alger  à été sur les anges par leurs rencontré avec deux éminents historiens algériens à savoir Abderrahmane Khelifa et Fouad Soufi dans un hôtel trois étoiles à Alger.

Succintement, les deux historiens sont revenus sur l’histoire millineaire de la Numidie durant plus d’une heure en allant des temps du grand philosophe et savant Saint Augustin jusqu’à nos jours en passant par différents tests étapes qu’à connue l’Algérie jusqu’au temps de l’idéologie politique religieuses qui a détruit l’image et l’authenticité de la religion de l’islam notamment la décennie noire qui a déformé le message divin à des fins politiques et partisanes. Surtout dans cette période des préparatifs aux prochaines élections présidentielle du 7 septembre prochain. La mémoire des martyrs restera toujours garante de la préservation des acquis.

Un sujet qui a permis de faire réagir les uns est les autres sur ce qui religion au sens nobles et récupération idéologique et politique. Les deux historiens sont resté droit et fidèles aux valeurs culturelle et identitaire du peuple depuis Massinissa, Jugurtha, Kahina jusqu’à la révolte de l’Emir Abdelkader qui a durée 17 ans jusqu’àu événement du 8 mai 1945 a Setif, Kherrata et Guelma à nos jours pour rétablir les faits et réalités dans leurs justes contetextes.

Montrant un grand intérêt pour l’histoire de l’Algérie qu’ils découvre dans une partie infime en termes valeurs et combat du peuple algerien pour sa liberté, indépendance, justice et développement, les participants à cette rencontre conviviale entre deux historiens algériens de renommée et la délégation sont considérés comme un moment propice et très important pour la communauté algérienne à l’étranger notamment de s’intéresser de près à l’histoire de leurs pays loin de toutes récupération partisane.  » Je suis né en France. J’ai vue des algériens brandir le drapeau algériens le 8 mai 1945 à setif pour réclamer la liberté et l’indépendance du colonialisme. Aujourd’hui nous disons et nous répétons toujours le même slogans de nos parents, grands parents et de tout les martyrs de l’indépendance nationale » à clamé un des membres de la délégation algérienne résident en France.

Dans ce cas précis, il y a lieu de souligner la disponibilité et la souplesse des deux historiens pour animer non pas une conférence, mais une rencontré fraternelles et conviviale entre algériens au hall au salon de la réception de l’établissement. Un grand bravo pour les participants et les historiens qui ont répondu à l’appel du sang.

L’historien Abderrahmane Khelifa, devra animer une conférence l’histoire de l’Algérie, le 1 juin à la grande mosquée de Paris.

A.C

lundi 5 juin 2023

 

Curriculum Vitae

 

 

 

 

KHELIFA Abderrahmane

 

Villa 152, Quartier Aissat Idir

 

Beni Messous –Alger

 

Tel :00213 ( 0)23 34 67 88

 

Mobile :  00213 (0) 556 546 588

e-mail : abderrahmane.khelifa@gmail.com

 

né le :21 Avril 1944 à Tamda (Tizi Ouzou )

 

 

DIPLOMES

 

Baccalauréat (série Philosophie) Académie de Bordeaux  1964-

 

Certificat d’Etudes Littéraires Générales (Propédeutique) Université d’Alger -1965-

 

Licence d’Histoire et de Géographie–Université d’Alger- 1965-1968.

 

Certificat d’Aptitude à l’Enseignement Secondaire (C.A.P.E.S.), Ecole Normale Supérieure  Université d’Alger 1968.

 

Diplôme d’Etudes Approfondies en Histoire Médiévale- Université d’Alger 1978 – Mémoire sur «  l’administration et l’armée Almohade, des débuts à 1212 ». Mention bien.

 

Thèse de Doctorat ( N.R ) en Histoire et Archéologie  Université d’Aix –Marseille. 1993

«   Contribution à l’étude des villes du Maghreb  central : Hunayn et son terroir ». Mention très honorable.

 


 

 

Carrière Professionnelle

 

Elève Professeur à l ’Ecole Normale Supérieure- Université d’Alger- 1965-1968-

 

Professeur Certifié d’histoire – géographie, (C.A.P.E.S )1968.

 

Fouilles de l’amphithéâtre de Tébessa. 1965- 1966.

 

Fouille du quartier Kaid Youcef , Cherchell. 1967.

 

Fouille de la nécropole de Matares, Tipasa : 1968.

 

Attaché de recherches au Service des Antiquités 1969-1978.

 

 

Chef de circonscription Archéologique de Tlemcen, Tizi Ouzou,  Bejaia, -Service des Antiquités-1970-1976.

 

Directeur de la fouille d’Agadir - Tlemcen –1973- 1979.

 

Directeur de la fouille de Honaïne 1980- 1989.

 

 

Sous-Directeur des Monuments et Sites Historiques au Ministère de l’Information et de la Culture. 1976-1980

 

Directeur des Musées, de l’Archéologie, et des Monuments et Sites Historiques  au Ministère de l’Information et de la Culture. 1980 – 1982.

 

Directeur de l’Agence Nationale d’Archéologie et de Protection des Monuments et Sites Historiques 1989- 1994.

 

Chargé d’Etudes et de Synthèse (Cabinet) au Ministère de la Communication et de la Culture. 1994 – 1996.

Inspecteur au Ministère de la Communication et de la Culture 1996 – 1999.

 

Directeur du Patrimoine Culturel au Ministère de la Communication et de la culture 1999 -2001.

 

 Inspecteur détaché comme Directeur du Patrimoine, Commissariat général pour l’année de l’Algérie en France 2002- 2004.

 

Coordinateur pour l’Algérie des projets euro méditerranéens « Méda I » et « Méda II » sur le Patrimoine 1996 – 2001.

 

Directeur du comité de suivi du projet GEF (Global Environment Found) sur la biodiversité dans le Sahara, 1998-2001.

 

Représentant le Ministère de la communication à différentes rencontres internationales et notamment aux  Assemblées générales de l’UNESCO.

 

Membre fondateur et Président de l’ICOMOS- Algérie (International Concil Of Monuments and Sites) 1990-1997.

 

Président de l’ICOM Algérie (International Concil of Muséums) 1994- 1998.

 

Chef de projets « Euromed » I et II concernant le patrimoine culturel

 

Vice-président de l’Association des Amis de la Biennale du film et de l’Archéologie de Tipasa, 1990-2004.

 

Vice-président de  l’Association des Amis du Musée du Bardo. 1998 –2003.

 

Vice-président de l’Association des Amis du Patrimoine 2003 à ce jour.

 

Président de l’Association Algérienne pour la protection du patrimoine archéologique 2004 -2005

 

Commissaire de l’exposition « Les sites algériens du Patrimoine Mondial » présenté à Paris à l’UNESCO en Janvier 2003 dans le cadre de l’année de l’Algérie en France.

 

Commissaire de l’exposition « Saharas, les paradis inattendus » présentée à Paris au Muséum d’Histoire Naturelle en Avril 2003 dans le cadre de l’année de l’Algérie en France.

 

Conseiller Historique du film documentaire « Massinissa » 1er prix du festival Amazigh à Oran, 2003.

 

 Conseiller Historique du film Documentaire « Timgad », Olivier d’argent (2e prix) au festival du film Amazigh à Annaba, 2004.

 

Conseiller Historique du film documentaire « Jugurtha » 2005, olivier d’argent au 3° festival du film Amazigh de Ghardaia.

 

Conseiller historique du film documentaire « Syphax », Août 2007.

 

 

Participation à l’étude de Tobna et M’doukal, 2006.

 

Conseiller Historique du film documentaire «  Juba I» 2009.

Conseiller historique du film «  JubaII » olivier d’or 2015

 

 

Participation à l’étude du plan de sauvegarde de Tiklat et de Bejaia, année 2010.

 Participation au plan de sauvegarde de la ville de Diana Veteranorum, 2010.                                                                

Participation au plan de sauvegarde de la ville de Tobna (antique Thubunae).

 

 Professeur associé à l’EPAU pour la post graduation

Professeur associé à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts en post graduation

Professeur à l’ Institut Diplomatique et des Relations Internationales.

 

Publications

 

 

Rapport préliminaire sur la fouille d’Agadir » paru dans le Bulletin d’Archéologie Algérienne, tome VI, 1982

 

Hunayn au Moyen Age » paru dans les actes du Colloque « Hunayn passé et présent » URASC ORAN, 1²982

 

 L’Archéologie Musulmane en Algérie, paru dans Sharq Al Andalus n°4, Alicante, 1987.

 

« La formation des structures étatiques dans le pays orano- tlemcénien au moyen âge (VII- XIIIe siècle) » Colloque International organisé par le Département d’Histoire de l’Université d’Oran

 

« Hunayn, port du royaume de Tlemcen » paru dans les Actes du Ve Colloque International sur l’Histoire et l’archéologie de l’Afrique du Nord, Avignon, 1992.

 

« Hunayn sous domination espagnole » à paraître dans les Actes du Colloque International organisé par le département d’Histoire de l’Université d’Oran en 1990.

 

« La route occidentale du trafic de l’or » Colloque International organisé par le Centre National d’Etudes Historiques, 1991,

 

« Le trésor monétaire fatimide de Bouira » dans les Actes du 123e Congrès des Sociétés Savantes, Nice, 1996.

 

« L’urbanisation des Traras » in Colloque International organisé à Rome par la Casa Velasquez et l’Ecole française de Rome, 1996, in Castrum VII.

 

« Archéologie et Histoire, repères historiques et archéologiques en Algérie» in « Les Sources de l’Histoire du Maghreb   » C.N.R.P.A.H, Alger, Décembre 1996.

 

« L’histoire du Maghreb Central » in Revue Nargès, 1997.

 

« Le patrimoine archéologique Algérien : problèmes et perspectives » Colloque Euro-méditerranéen, Rome, 1998.

 

« Hunayn port du royaume Zayanide », in Revue Al Thaqafa, 1999,

 

« Archéologie et Histoire, repères historiques et archéologiques en Algérie » in « les Sources de l’Histoire du Maghreb  » C.N.R.P.A.H, Alger, Décembre 1996.

 

« Le patrimoine archéologique Algérien : problèmes et perspectives » Colloque Euro-méditerranéen, Rome, 1998.

 

Contribution au livre en tant que chef de projet pour l’Algérie « Architecture Traditionnelle Méditerranéenne », dans le cadre du programme CORPUS, projet Meda, Mai 2002

«  La Qal’a’ des Béni Hammad in Revue El Djézaïr n° 3, Octobre- Novembre 2002.

 

« Les Sites du Patrimoine mondial » catalogue de l’exposition, Alger, Janvier 2003. Commissaire de l’exposition

 

«  La littérature algérienne à travers les âges » in Revue El Djazaïr, n°5, février-Mars 2003.

 

« Massinissa « In Revue El Djazaïr n°7, Juin – Juillet 2003.

 

« L’épopée des Barberousse » in Revue El Djezaïr, n° 8, Décembre 2003

 

« Le Maghreb central à l’époque musulmane » in l’Algérie en Héritage, art et histoire, Publication de l’Institut du Monde Arabe, 2003.

 

« La Qal’a’ des Béni Hammad » in « L’Algérie en héritage, art et histoire », publication de l’Institut du Monde Arabe, 2003.

 

Préface au livre de Aissaoui Zohra « Carreaux de faïences à l’époque ottomane en Algérie », éditions Barzakh, Alger, Mars, 2003.

 

Préface à l’édition en arabe du livre « Tlemcen » de Georges Marçais, éditions du Tell, Blida, 2004.

 

« La Casbah d’Alger : une mort annoncée » in Revue Amenhis, septembre 2004.

 

« Bilan de la recherche archéologique musulmane en Algérie » (1962-2004) in « l’Algérie 50 ans après : état des savoirs en sciences sociales et humaines 1954-2004 » éditions CRASC 2008. Colloque international organisé par le CRASC, Oran, Septembre 2004. Paru en 2008.

 

« De Cirta à Constantine, histoire et origine », Revue Amenhis n°3, Janvier- Février 2005.

 

« L’eau d’El Djazaïr », Revue Amenhis n° 4, Mars-Avril 2005.

 

« Histoire de Annaba à l’époque Musulmane » livre collectif « Hippone » sous la direction de Xavier Delestre, Région PACA, Ministère de la Culture et de la Communication. pp.47- 51, pp.242-243, Editions Edisud, Aix en Provence / Inas, Juillet, 2005.

 

Préface au roman historique « Ptolémée de Maurétanie : le dernier des Pharaons » de Josiane Lahlou et Jean Pierre Koffel, éditions Dalimen, septembre 2005.

 

 « Djezaïr Beni Mazghana » in ouvrage collectif « Universelle Algérie, les sites inscrits au Patrimoine mondial», éditions Zaki Bouzid, Octobre 2005.

 

« Constantine » in Ouvrage collectif « Algérie Universelle, les sites inscrits au Patrimoine Mondial », éditions Zaki Bouzid, Octobre 2005.

 

« Bejaia » in Ouvrage collectif « Algérie Universelle, les sites inscrits au Patrimoine Mondial », éditions Zaki Bouzid, Octobre 2005.

 

« Tlemcen, ville d’art et d’histoire », in Ouvrage collectif « Universelle Algérie, les sites inscrits au Patrimoine Mondial », éditions Zaki Bouzid, Octobre 2005.

 

« Espaces et populations dans le pays de la Tafna et de la Moulouya entre l’antiquité et le haut moyen âge » In Africa Romana, tomme I, pp. 507- 526, Rabat, Rome, 2006.

 

« L’île de l’Occident » dans ouvrage collectif intitulé « Le Patrimoine culturel Algérien », Barcelone, 2006.

 

« Les Aurès au moment de la conquête musulmane », in Aouras, Société d’études et de recherches sur l’Aurès antique, n°3, paris, 2006.  

 

« L’urbanisation dans l’Algérie médiévale », in Antiquités Africaines, CNRS éditions, n° 40-41, 2004- 2005.

 

Préface au roman historique de Catherine Rossi, « Au-delà du Miroir », paru aux éditions Dalimen, Février, 2007.

 

Histoire d’El Djezaïr Beni Mazghanna, 400 pages de textes et photos, éditions Dalimen, novembre 2007.

 

Honaïne, ancien port du royaume de Tlemcen, 400 pages de texte et photos, éditions Dalilmen, Juin 2008. 1er prix littéraire du Salon International du Livre Algérien, 2008.

 

« Le patrimoine archéologique et historique de l’Algérie » in colloque Caxca, Portugal, 2008 (à paraître).

 

« Honaïne, port de débarquement des Moriscos », Colloque international, Grenade, 2009.

 

Les relations Afrique du nord Egypte au moyen âge : les Fatimides, colloque international, Université de Limoges, septembre 2010.

 

« Honaïne, ancien port du royaume de Tlemcen », in Amenhis, n°29, Juillet- Août 2010.

 

« Histoire de l’Algérie, l’antiquité » in Amenhis n°30, septembre- octobre 2010.

 

« Histoire de l’Algérie, l’antiquité » in Amenhis n°31, novembre- décembre 2010.

 

 

« Alger : Histoire et patrimoine », 312 pages, éditions ANEP, Alger, 2010.

 

« Madghis ou Madghès » :

Article dans Encyclopédie Berbère, fascicule XXX, Peeters, Paris –Louvain-Walpole, MA, 2010.

«  Maghraoua- Maghrawa( tribu) » :

  Article dans Encyclopédie Berbère, fascicule XXX, Peeters, Paris –Louvain-Walpole, MA, 2010.

« Masmuda » :

Article dans Encyclopédie Berbère, fascicule XXX, Peeters, Paris –Louvain-Walpole, MA, 2010.

« Masufa- Massoufa » :

Article dans Encyclopédie Berbère, fascicule XXX, Peeters, Paris –Louvain-Walpole, MA, 2010.

« Matghara » :

Article dans Encyclopédie Berbère, fascicule XXX, Peeters, Paris –Louvain-Walpole, MA, 2010.

« Matmata » :

Article dans Encyclopédie Berbère, fascicule XXX, Peeters, Paris –Louvain-Walpole, MA, 2010.

«  Miknaça/ Miknasa ( Imeknasen) » :

Article dans Encyclopédie Berbère, fascicule XXXII, Peeters, Paris –Louvain-Walpole, MA, 2010.

 Livre « Cirta, Constantine, la capitale céleste », 472 pages de texte et photos, éditions Colorset, Alger, 2011.

 

« Histoire de l’Algérie, la période turque » in Amenhis n°32, janvier-février 2011.

 

« Histoire de l’Algérie, la période coloniale » in Amenhis n°33, mars-avril 2011.

 

 Livre « Tlemcen, capitale du Maghreb central », 424 pages, éditions Colorset, septembre 2011.

 

 Article :« Les Fatimides et l’Aurès à travers le livre du Cadi Nu’man, septembre 2011. tre.

 

La présence italienne en Algérie avant l’indépendance, , Publication de l’Ambassade d’Italie à Alger, octobre 2011.

« Nedroma »

Article dans Encyclopédie Berbère, fascicule XXXIV, Peeters, Paris –Louvain-Walpole, MA, 2012.

« Nefoussa »

Article dans Encyclopédie Berbère, fascicule XXXIV, Peeters, Paris –Louvain-Walpole, MA, 2012.

« Nefza »

Article dans Encyclopédie Berbère, fascicule XXXIV, Peeters, Paris –Louvain-Walpole, MA, 2012.

« Nefzaoua »

Article dans Encyclopédie Berbère, fascicule XXXIV, Peeters, Paris –Louvain-Walpole, MA, 2012.

« Numalata/Namelta »

Article dans Encyclopédie Berbère, fascicule XXXIV, Peeters, Paris –Louvain-Walpole, MA, 2012.

 Article : « Les relations Afrique du nord Egypte au moyen âge », Actes du colloque de Limoges, diffusion de Boccard, Bordeaux, 2012.

Le port de Honaine au Moyen âge, in VI e colloque international sur l’Africa- lIfriqiya et la Méditerranée centrale dans l’Antiquité et le Moyen âge, Mahdia 12 -14 décembre 2013, à paraitre.

Bilan de la recherche archéologique musulmane en Algérie (1962-2012, in Réflexions et Perspectives, Cinquantenaire de l’Algérie indépendante, Revue scientifique et académique de l’Université d’Alger 2, Office des Publications Universitaires, Alger 2012 

Livre sur « Bejaia capitale des Lumières », 540 pages de texte et de photos, Editions Gaïa,

avril, 2016

Article Hunain en los siglos XVe y XVIe in Argelia Espana, puentes en la historia, Fertiberia, 2016.

Article :« Géographie historique de l’ouest de l’Algérie dans l’antiquité », Mémoires 1 du Centre National de Recherche en Archéologie, Alger, 2015.

 

Livre sur la Qal’a des Béni Hamad à paraître en 2018.

 

Akbou (Kabylie) : Le praedium dit « de la tête du dragon », in NAA (Nouvelles de l’Archéologie Algérienne » , publication du CNRA, n°1 , 2018.

 

Le port de Honaine et son système de défense, in Bulletin d’Archéologie Algérienne, n°VIII,2021.

 

Chronologie de l’Algérie de la préhistoire à nos jours, éditions Gaïa, 2019.

 

Livre sur « La Qal’a des Béni Hamad, reine du Hodna, de l’Aurès et des Zibans, éditions Anep, Alger, 2021.

 

L’eau dans l’Aurès article à Paraitre dans la revue Auras, 2023


 

Conférences

 

«Abd El Mu’min l’Almohade » - Club Rotary Alger Doyen. Alger.2004.

« La route de l’or », Fondation des Déserts du Monde, Alger, 2005.

« Les sites algériens du patrimoine mondial ». Fondation des Déserts du Monde.

 « Le port de Honaïne ». Palais de la Culture, Alger, 2008.

« Alger à l’époque ottomane ». Palais de la Culture, Alger.

« L’histoire de l’Algérie à travers ses monuments historiques ». Palais de la Culture, Alger, 2007.

« Femmes algériennes dans l’histoire ». Alger, Palais de la Culture, 2007, 2011 Rotary.

« Patrimoine et Histoire d’Alger » au Centre Diocésain, Palais de la Culture, Alger, 2007 « Alger, Histoire et Patrimoine, Centre culturel français de Constantine, 2008.

« Le patrimoine archéologique et historique de Sétif, mai 2009.

« Honaïne, histoire d’un port du royaume de Tlemcen », Tlemcen, mai 2009.

« Histoire d’Alger », Conférence publiée par Rotary International, 26e conférence district 9010, Alger 2010.

« Alger, patrimoine et urbanisme », Librairie, ANEP, août 2010.

« Constantine, histoire et urbanisme », Palais de la Culture, Alger et Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme, Alger, avril 2011.

« L’Algérie à travers ses monuments », VIe congrès des rhumatologues africains, mai 2011.

« Tlemcen, capitale du Maghreb central », Palais de la culture, décembre 2011, Librairie Alili, Tlemcen, mars 2012.

Animateur d’émissions radiophoniques et télévisuelles sur l’histoire de l’Algérie, l’archéologie, la Méditerranée, les villes, les sites archéologiques et historiques, 2010, 2011, 2012, 2013.

Conférence sur Yennayer à Tiklat, Janvier 2013.

Présentation et Conférence sur Bejaia, maison de la culture de Bejaia.

Conférence sur l’histoire de Mila, journée d’études sur l’histoire de Mila, 2014.

Mila au Moyen âge, journée d’études, Association du vieux Mila. 2015.

 

Conférence sur Alger au 33 e congrès des ORL, Sheraton – Alger.

Conférence sur Honaine à l’époque médiéval au centre des études andalouses de Tlemcen. 2017.

Conférence sur les techniques de Construction au Moyen âge , Centre National de Recherches Archéologiques.

Conférence sur Constantine au Musée National de Cirta 2017.

Conférence sur Constantine à la maison de Culture Malek Haddad, avec Houna Qasentina.

Conférence sur les royaumes berbères à Feraoun (Seddouk).

 

 Conférence sur la casbah d’Alger à Nîmes, 2017.

Emission sur Léon l’Africain à la radio algérienne chaine 3, 2017.

 Emission sur Ibn Battouta à la radio algérienne chaine 3, 2017.

Emission sur Ibn Khaldoun à la radio algérienne chaine 3, 2018.

Emission sur El FArabi à la radio algérienne chaine 3, 2018.

Emission sur Juba II sur la TV, Canal Algérie

 

 Emission sur l’histoire de la ville d’Alger dans les dossiers de l’histoire avec Hassan Arab

Emission sur l’Histoire de l’Algérie sur la chaine Berbère TV

Conférence à la Librairie Chaib Dzair sur la Qal’a des Beni Hammad ( mai 2023) pour le mois du patrimoine

Conférence sur les fouilles dans le vieux Mila lors du mis du patrimoine ( Mila 13 mai 2023)

 

 

 

 

 

 

 

Direction de Travaux (Thèses de Magister)

 

 « Méthodologie de classement des monuments historiques : cas de Miliana »

Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme, Alger, 1997 (Mr Richa)

 

« Lecture historique de l’organisation spatiale de la médina algérienne : Cas de Constantine et Tlemcen »

Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme, Alger, 1997 (Mme Kanoun).

 

« Impact de la promotion administrative sur les mutations urbaines en Algérie »

Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme, Alger, 1998 (Mme Zenasni).

 

El Djézaïr à l’époque ottomane : lecture de la ville à travers son système hydraulique »

Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme, Alger, 1998 (Mme Ouzidane).

 

Forme d’identification d’un complexe palatial médiéval : le Méchouar de Tlemcen »

Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme, Alger, 2000 (Mme Haine).

 

« Etat des connaissances sur le Palais du Bey de Constantine »

Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme, Alger, 2000- 2001(Melle Azaza).

 

« Contribution à l’enrichissement de l’architecture palatine : Dar Aziza, mémoire de Djenina d’Alger »

Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme, Alger, 2001(Melle Driouèche).

 

« Influence du contexte d’édification sur la production architecturale palatine à Alger vers la fin de la période ottomane : cas de Dar Mustapha Pacha».

Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme, Alger, 2002 (Melle Touaghit).

 

« Fès : lecture urbaine et architecturale pour une stratégie de sauvegarde : de la planification à la réhabilitation ».

Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme, Alger, 2003 (Mr Maroc).

 

« Contribution à l’étude de l’architecture muséale : Cas du Musée des Beau- Arts d’Alger ; Etude architecturale et muséographique ».

Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme, Alger, 2006, (Mme Bakdi).

»

« La politique algérienne en matière d’arts plastiques », Mémoire de Magistère présenté par Mr Djaoudet, Ecole Supérieure des Beaux-Arts, Mai 2006.

 

« Les peintures murales dans les maisons traditionnelles kabyles : cas de la région des Ouadhias » Mémoire de Magistère présenté par Mr Abbaci Abdelhakim, Ecole Supérieure des Beaux-Arts, Juin 2007.

 

« Les Fortifications de Tlemcen », Mémoire de Magistère présenté par Monsieur Abdessamad Chiali. Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme, Alger, 2008.

 

-Membre du jury de Madame Selma Kasbadji – Université de Nantère.2021

https://www.theses.fr/2021NANT2014

 

Plusieurs Mémoires de fin de licence à l’Institut Supérieur du Tourisme entre 1993 et 2001.