mardi 31 mai 2016

IL VIENT D’ÊTRE PUBLIÉ AUX ÉDITIONS GAÏA

“Béjaïa, capitale des lumières” de Abderrahmane Khelifa


L’auteur Abderrahmane Khelifa vient de publier aux éditions Gaïa un beau livre intitulé Béjaïa, capitale des lumières, préfacé par Issad Rebrab, patron du groupe Cevital. Cet ouvrage de 538 pages, participe “à sa manière, à enrichir le patrimoine architectural et historique de la ville de Béjaïa et, partant, de l’Algérie”, est-il mentionné dans la préface. Illustré de nombreuses photographies de la région, de cartes et de portraits, le livre est accompagné de textes sur l’histoire (depuis la préhistoire jusqu’à la période musulmane), la population, la ville et ses monuments… Abderrahmane Khelifa a occupé de nombreuses fonctions dans les structures du patrimoine du ministère de la Culture. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, notamment Histoire d’El-Djazaïr Bani Mazghanna et Tlemcen, capitale du Maghreb central.

dimanche 15 mai 2016

Culture : Mila à travers l’histoire – acte XI
«Tahadrit, l’épouse milevienne d’un émir zianide»


Le colloque Mila à travers l’histoire, dans sa 11e édition, organisé comme il est de coutume, la dernière semaine du mois du Patrimoine (mai), par l’Association des amis du vieux Mila que préside le professeur Abdelaziz Segueni et toujours sous le haut patronage du wali de la wilaya, a connu, cette année, un succès retentissant, de part la qualité des communications présentées ainsi que le nombre et la richesse de l’assistance, responsables de wilaya, le recteur de l’université Constantine 2, M. Hadi Latrache, le directeur du centre universitaire de Mila,
M. Abdelwahab Chemame et de nombreux enseignants et étudiants des universités de Constantine 2 et Sétif 2, des invités d’honneur et de nombreux citoyens de Mila et amis de Milev.
Un grand absent, tout de même, à ce rendez-vous annuel, il s’agit du membre fondateur, vice-président, SG et véritable cheville ouvrière de l’association, le regretté Ahmed Ziani, décédé en décembre 2015 et dont l’association a tenu à lui rendre un vibrant hommage, à travers les siens présents dans la salle, un geste plein d’émotion et de chagrin.
Dans la foulée et afin de donner plus d’impact et de crédit à la convention, qui a été renouvelée en 2015, entre la wilaya de Mila et l’université Constantine 2, un comité de pilotage constitué de 5 membres représentant l’université et 4 autres représentant la wilaya, a été installé avec pour mission de booster et de promouvoir la recherche et les études académiques en la matière, du vieux Mila et de tous les autres sites archéologiques recensés à travers la wilaya.
La première communication était l’œuvre de madame Sabah FerdiI, auteur de Voyage en Algérie antique chercheur associé au CNRPAH et plus connue pour avoir été chargée du site de Tipaza pendant plus d’un quart de siècle, communication intitulée «Le voyage d’Augustin dans son pays natal», lui qui était toujours en mouvement et sur les chemins pour s’enquérir et s’occuper de ses fidèles, passant 60 années de sa vie à voyager. Dans son intervention, l’oratrice a beaucoup insisté sur la relation de l’évêque avec Milev qu’i a du visiter pour la dernière fois, 4 années avant sa mort c’est-à-dire, en 426 pour y installer un autre évêque en remplacement à son ami Severe, décédé quelques temps auparavant.
Dans ses nombreux périples à travers sa Numidie algérienne, l’auguste évêque pratiqua sa propre philosophie qui consistait à croire que «Le corps voyage en changeant de lieu, l’âme voyage en changeant de sentiments.»
Le professeur-chercheur Youcef Aïbèche, de l’université de Sétif et fidèle parmi les fidèles de l’association des amis de Mila, a traité lui, le sujet des personnalités marquantes de Milev, étant donné que la prospérité des villes est largement dépendante de ses personnalités, concluant par dire qu’il y’a eu, vraisemblablement, un lobby milevien qui s’est toujours imposé à Cirta et ce, de l’antiquité à nos jours ! L’auteur de «Cirta – Constantine, la capitale céleste» et de «Béjaïa capitale des lumières» et de tant d’autres ouvrages, Abderrahmane Khelifa qui n’est plus à présenter, a soutenu que Milev a toujours fait partie, d’une manière ou d’une autre, du patrimoine de toutes les villes d’Algérie, parce qu’elle a, à toutes époques été une ville vivante. Pour lui, l’histoire de Milev avec ses personnalités marquantes, précédait celle de l’Algérie. “Tahadirt était l’épouse milevienne d’un émir zianide du 13e siècle !’’ Tenait-il à déclarer devant une assistance ébahie et ayant toujours soif d’apprendre davantage. Bouba Medjani de l’université de Constantine a, quant à elle, épluché quelques manuscrits du début du 16e siècle, actés et notariés, relatifs aux biens habous de la ville de Constantine de l’époque, détenus par des familles nobles de Constantine et des familles mileviennes aisées (mosquées, biens immeubles, terres agricoles etc.)