jeudi 30 juillet 2020

 culture est l’un des fondements de la cohésion de la nation. C’est un élément central permettant de résister aux agressions, aux violences extérieures, à toutes formes d’acculturation.

PUBLIE LE : 30-07-2020 | 0:00
D.R

C’est aussi un facteur de changement et de progrès. Philosophe de formation, Malika Bendouda, ministre de la Culture et des Arts, s’inscrit dans cette vision en engageant des réformes pour redynamiser des secteurs encore frappés de léthargie comme le théâtre, le cinéma, le marché de l’art, l’édition du livre et tant d’autres secteurs non encore revitalisés.
Elle a décliné sa volonté de revoir la conception générale de la culture, de réconcilier le citoyen avec sa culture et son identité, considérant la culture comme un secteur vital. Elle a lancé un chantier de réforme du théâtre. Un théâtre qui ne saurait s’éloigner de la société et des milieux intellectuels, qui contribue à l’essor culturel. Elle compte lui imprimer un nouveau souffle en consolidant ses assises, alliant l’artistique, l’économique et le pédagogique. Pour ce faire, Mme Bendouda a appelé les parties intéressées à interagir au sein de ce chantier. La ministre a donné le coup d’envoi d’un autre important chantier : celui du marché des arts. Une activité qui n’a pas pu prendre son envol, hormis les promesses et les intentions. La ministre affirme qu’il s’agit d’une démarche sérieuse visant à trouver des solutions pratiques pour assurer à l’artiste la place qui lui sied, de consacrer l’art dans la vie quotidienne à créer une scène viable. L’artiste doit être protégé car il représente une référence esthétique de la nation, soutient-elle. Le chantier de réforme du marché de l’art dramatique et cinématographique est supervisé par Hamza Djaballah, cadre au ministère de la culture et un groupe d’artistes et d’acteurs tels Mohamed Rouane, Abdelkrim Sergoua, la directrice du Musée national des Beaux-Arts, Dalila, Orfali… S’agissant du patrimoine, la ministre évoque la réforme de la loi 98-04 qui est prête. Elle va le rendre plus attractif d’un point de vue commercial. Un groupe de travail est constitué pour dresser la carte archéologique algerienne sous la conduite de M. Abderrahmane Khelifa. Des hommages sont rendus aux artistes qui ont rehaussé le niveau de notre culture. Notons que le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune a signé des décrets présidentiels, parus au Journal officiel portant attribution de médailles du mérite national au rang d’Achir au cheikh du malouf Kaddour Darsouni disparu récemment ainsi qu’au comédien Athmane Ariouet.

Place au talent

Une nouvelle génération d’artistes pétris de qualité, d’énergie imaginative et de créativité émerge. Des jeunes nourris d’une belle ardeur refaçonnent vaille que vaille, notre culture qu’ils veulent dense et attrayante. Ils battent en brèche, des allusions stériles et des clichés injustifiés. Attentif à ce foisonnement, M. Abdelmadjid Tebboune manifeste un vif intérêt à la promotion de la culture, à éliminer des carences qui l’affectent depuis de longues années. On relève son souci d’avoir plaidé pour la mise en place d'un Baccalauréat professionnel artistique afin de combler le manque au niveau  de la production  culturelle en général  et de l'industrie cinématographique en particulier. Des gages sont donnés aux hommes de culture afin qu’ils réinvestissent massivement le champ culturel dans sa pluralité et dans l’étendue de sa richesse. Le gouvernement que conduit le Premier ministre, M. Abdelaziz Djerad compte dans ses rangs, outre le poste traditionnel de ministre de la Culture et des Arts, deux secrétariats d’Etat,  chargés de la production culturelle et de l’industrie cinématographique. Un sentiment d’optimisme touche les différents acteurs culturels. Des mesures porteuses d’espoir et de rupture avec certaines pratiques du passé, sont prises dans le but d’inscrire le secteur dans une dynamique ascendante de productions éloignées des rituels fades et dérisoires de festivals à coups de frais exorbitants mais sans portée réelle. Les professionnels, les citoyens attendent beaucoup de ce regain d’activités malgré les conditions difficiles que nous traversons. La scène culturelle, en ce qu’elle recèle de talents avérés, est à encourager, les potentialités valorisées. L’Algérie a besoin d’une culture pleinement rétablie dans ses droits. 
M. Bouraib    

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