vendredi 7 octobre 2011


De nouvelles découvertes sur Constantine ne sont pas exclues»

Said to be the Tomb of Massinissa, King of Num...
Tomb of Massinissa
En attendant un nouveau livre sur Tlemcen et un Atlas des villes algériennes qu’il est en train de préparer, Abderrahmane Khelifa vient de publier chez Colorset un beau livre sur Cirta-Constantine, la cité céleste.

-Le livre sur Constantine que vous venez de publier chez Colorset s’adresse-t-il aux amoureux connaisseurs de la ville ou en propose-t-il une initiation, une découverte ?
Ce livre s’inscrit dans la lignée des précédents déjà parus (El Djazaïr Beni Mazghanna, Honaïne, ancien port du royaume de Tlemcen). Il se veut une histoire de la ville. Bien sûr les Constantinois sont concernés au premier chef par ce livre dans la mesure où il raconte l’histoire d’une ville qui est la leur et dont ils peuvent être fiers. Les monuments cités ou les quartiers ont une consonance particulière dans l’imaginaire des Constantinois quand on évoque Salah Bey, Bab El Kantara, Bab El Djabia Souika ou la Brèche. Mais le livre est écrit dans une logique plus large, qui consiste à faire découvrir la ville qui, par son histoire, a contribué à une histoire plus large au niveau de la région, mais également au niveau national.
La ville a été la capitale d’un des plus grands rois que l’Afrique du Nord ait connus en la personne de Massinissa. Ici, le superlatif n’est pas de trop, même si l’historien se doit de mesurer ses propos. La ville a aussi donné un Jugurtha qui a été pour les Algériens, pour ne pas dire les Nord-Africains, un symbole de résistance. Donc, mon livre retrace une histoire urbaine qui peut être élargie, car elle a impliqué de par son importance d’autres régions, par exemple à l’époque de la Confédération cirtéenne.
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